Les freins à la communication

Comment nos manières de fonctionner peuvent-elles bloquer la communication?

frein à la communication

Et comment faire pour le dépasser pour mieux se faire comprendre ?

Emmanuelle Korn nous amène sur la planète communication, coach certifié elle nous invite à reconnaître notre canal.
Notre façon d’envisager le monde qui nous entoure se traduit dans notre langage. Celui qui parle est comme un “émetteur” et celui qui écoute est le “récepteur”, certains iront dans le détail (Spécifique) d’autres resteront plus flous (Global).
SPÉCIFIQUE : JB a beau être mon meilleur ami, quand il me raconte ses vacances, il m’énerve, il m’énerve, mais qu’est-ce qu’il m’énerve.
Pourquoi donc ?
Il décrit tout avec un luxe de détails (pour moi excessif) : la couleur de la porte de la maison de location, les trois marches, la fenêtre qui ne s’ouvre pas dans la chambre et Bla Bla et Bla. J’ai décroché, je n’écoute plus.

Conséquence : il finit par me demander : « dis-moi, si je t’ennuie ! ».

Difficile de lui répondre, ce n’est pas que je m’ennuie mais j’aurai préféré qu’il passe plus rapidement sur la description de sa location pour qu’il me parle des plages, de son permis bateau, des gens rencontrés…

Voilà comment une soirée de retrouvailles s’enlise.
JB fonctionne dans ce contexte en mode « Spécifique » : il donne beaucoup de détails, de communication-1015376__340façon séquentielle (d’abord la porte, puis les marches, puis la fenêtre) dans un ordre chronologique. Dans la vie professionnelle JB réussi très bien comme responsable logistique, un métier qui nécessite de prendre en compte tous les paramètres d’une opération complexe. On dit de lui : « tu peux lui faire confiance, il pense vraiment à tout, avec lui pas de mauvaises surprises ».

JB fonctionne de façon préférentielle en mode « Spécifique ».

GLOBAL : G. est patron d’une start-up dynamique, il a une vraie vision pour son entreprise, un instinct sûr pour créer de nouveaux produits adaptés à un marché évolutif. Cependant les réunions d’équipe sont souvent houleuses. Quand G. dit : « dès que le prototype sera finalisé, prévoyez de commencer la prospection », le ton monte dans les questions.
On fait comment ? photo-1493970761637-dea31d1555ba

Qui fait quoi ?

Ce n’est pas possible d’un point de vue ressources !

Qu’est-ce qu’on fait avec le projet Y ?

Les esprits s’échauffent et ce n’est pas certain que tous repartent avec des réponses d’où une certaine frustration.
G. fonctionne dans ce contexte en mode « Global » : il donne un cadre large et flou car il voit le projet dans sa globalité. Il pense responsabiliser ainsi son équipe. Mais certains de ses collaborateurs seront désorientés par le manque d’informations, de précisions, ce qui pourra diminuer leur motivation dans l’attente d’élément d’information plus précis.
Et vous, quel est votre mode de fonctionnement privilégié ?
Quel est celui de votre interlocuteur ?
Je vous conseille d’identifier votre mode de communication et celui de votre interlocuteur, puis d’adapter votre façon de parler selon votre interlocuteur, et d’observer le résultat.

 

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PRISMEKO

Pour des informations complémentaires, contactez :

Emmanuelle Korn, Coach professionnel
emmanuelle.korn@prismeko.com

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